Hier, la ville de Grenoble a annoncé son intention de supprimer la subvention de 438 000 euros accordée aux Musiciens du Louvre Grenoble.
Cette décision, si elle était confirmée, signifierait que la ville rompt unilatéralement la convention qui la lie jusqu’à 2016 à l’Orchestre, l’État, la Région, et le Département.
Elle priverait les Grenoblois d’une programmation musicale accessible à tous dans les lieux les plus divers.
60 concerts en Isère la saison dernière, dont 43 à Grenoble (la moitié gratuits) devant 20 220 spectateurs (notamment scolaires, jeunes, malades, soignants, détenus..) à la MC2, à Olivier Messiaen, au Musée, mais aussi dans les parcs, les MJC, les écoles, les CHU…
Elle mettrait en danger l’un des ensembles français les plus réputés en France et à l’étranger.
Elle menacerait l’emploi des 5 musiciens permanents, des 11 salariés de l’équipe artistique et administrative, ainsi que l’activité de 220 musiciens intermittents.
Vendredi, Marc MInkowski était l’invité du journal de France 3 après le reportage émouvant de Damien Borrelly qui a suivi jeudi, les Musiciens dans leur concert scolaire puis à l’hôpital Couple Enfant de la Tronche. Le Chef a réaffirmé son profond attachement à la ville et le désir de poursuivre le travail engagé sur le territoire depuis bientôt 20 ans.
2 Comments on “L’avenir des Musiciens du Louvre Grenoble en question”
Bonsoir,
Je n’habite pas Grenoble (Rennes) mais j’apprécie et admire votre travail depuis longtemps.
J’ai appris ce matin sur les ondes (France Musique) que votre formation était mise en danger du fait de la suppression par la ville de votre subvention.
IN-CRO-YA-BLE !!!
Comment justifier une telle décision ?
On pense aussi à ce qui va sûrement arriver aux Arts Florissants à Caen.
Je voudrais vous soutenir, mais comment ? signature, pétition…
Par mon témoignage, si modeste soit-il, soyez assurés de mon plus vif soutien.
Cordialement
Françoise Gentilleau
Cette nouvelle est invraisemblable. Avec la venue de Marc Minkowski et de son orchestre du Louvre, c’est toute la vie musicale de Grenoble et alentours qui a été changée. Et quelle publicité pour la ville avec tous les CD vendus et diffusés sur les ondes. Si M. Piolle veut faire des économies, ce qu’on peut comprendre, il ne faut pas qu’il s’attaque d’abord à la culture et en particulier à la musique. Peut-être faut-il simplement renégocier le contrat à la baisse en liaison avec les autres partenaires, les musiciens et leur chef ?